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Pour ce troisième opus, nous nous sommes appuyés sur le registre des délibérations du conseil municipal. En effet, il est à signaler qu’à partir de cette époque un grand nombre de documents est resté en notre possession, les archives antérieures ayant été détruites pendant la première guerre.
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Le 26 janvier 1919 se tient le premier conseil municipal de l’après guerre, au cours duquel est élu un délégué pour la commission centrale d’évaluation des dommages de guerre.
Le notaire de l’époque, Maître FERTE, prend l’initiative de créer une coopérative de reconstruction qui permettra d’accélérer les démarches administratives auprès des services préfectoraux pour obtenir les dommages de guerre.
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Les premières maisons sont construites en carreaux de terre, et un certain nombre d’entre elles subsiste encore à l’heure actuelle.
La remise en état du canal et la construction d’un nouveau pont enjambant celui-ci permettent un apport important de matériaux pour la reconstruction et la remise en valeur des terres.
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Le 3 août 1919,
les rues sont remises en état avec les caractéristiques qu’on leur connait aujourd’hui.
Décision est prise le 30 mai 1920 de déplacer le cimetière complètement détruit au nord du village, lieu dit La Maladrie.
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Le 12 avril 1922,
la commune adhère au syndicat d’électricité pour l’installation de l’éclairage public et des édifices communaux, les travaux ne débuteront réellement que le 22 décembre 1925.
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Le 11 mars 1922,
la commune de Magny Le Hameaux (Seine et Oise) fait un don de 330 francs pour une période de trente ans, au titre de l’aide aux communes des régions envahies.
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Le 29 mai 1922,
Beaumont adhère à la société coopérative de reconstruction des églises de l’arrondissement de Reims, la première pierre sera posée le 13 août 1925.
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Le 6 août 1922,
la commune de Choisel (Leure et Loire) fait un don de 200 francs pour une période de deux ans.
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Le 16 septembre 1922,
débute la réalisation du nouveau cimetière, à son emplacement actuel, l’ancien sera définitivement fermé le 11 janvier 1928.
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Le 29 octobre 1922, le ministre de la guerre remet la croix de guerre à la commune.
Celle-ci sera conservée à la mairie jusqu’à la construction du monument aux morts.
Le conseil municipal déclare à cette occasion : « Cette croix de guerre perpétuera aux générations futures le souvenir de la destruction complète du village par la barbarie allemande, ainsi que le courage stoïque des habitants qui supportèrent toutes les angoisses et les horreurs des bombardements continuels et meurtriers des Allemands du mois de septembre 1914 au 24 avril 1917, jour de leur évacuation par l’autorité militaire française ».
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Le 22 novembre 1922,
redressement de la RN 44 dans la traversée du village, entrainant de nombreux problèmes pour les années futures.
Lancement du projet d’adduction d’eau potable, pour une réalisation en août 1926.
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Le 17 mai 1923,
les travaux de l’ensemble mairie-école commencent. Celui-ci comprend, en plus de la mairie et de l’école, un logement pour l’instituteur, un bureau de poste, et une remise pour la pompe à incendie.
Cette belle réussite architecturale est l’œuvre de l’architecte Monsieur BOUCHETTE.
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Le 29 mai 1924,
la RN 44 fait déjà parler d’elle. En effet, le conseil municipal prend son première arrêté réglementant la vitesse dans la traversée du village à 10 km/h suite à de nombreux accidents.
Extrait de la délibération : " Considérant que depuis le redressement dans le village de la RN 44, certains conducteurs d’automobile traversent l’agglomération à une vitesse exagérée, que deux accidents graves dus à l’excès de vitesse se sont produits tout dernièrement à l’entrée du village, que la traversée de la commune à vive allure par les automobilistes ne peut qu’entrainer par la suite de nouveaux accidents. Gré Monsieur le maire de prendre un arrêté réglementant la vitesse des automobiles dans la traversée du village. Fixée à 10 km/h la vitesse maxima."
Début des travaux de forage du puits pour l’adduction d’eau.
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Le 3 décembre 1924 voit le début de la construction du monument aux morts, œuvre du monumentaliste Victor LEFRANT, sur lequel sera apposée la croix de guerre décernée à notre village.
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Le 7 janvier 1929,
début de la construction du château d’eau, c’est le même que nous utilisons actuellement.
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C’est à l’aube d’une nouvelle période de troubles aussi bien économiques que politiques que nous laissons notre village. Troubles qui conduiront notre pays à l’aube de la seconde guerre mondiale.